La mémoire vivante constitue un des facteurs de l’évolution historique des sociétés. Se souvenir d’où on vient, de ces lieux où on a habité, de ces gens qui font partie de notre histoire, c’est se donner des moyens pour comprendre l’héritage laissé par nos ancêtres. En étudiant ses porteurs et les lieux où elle s’inscrit, on voit apparaître les mécanismes qui en assurent la transmission et les effets qu’elle induit dans les différentes sphères de la société. Cette mémoire devient alors la première matière de l’histoire.